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Qui suis-je ?
Pour tous ceux qui suivent le blog Réussir son BPJEPS, notamment sur les réseaux sociaux tels que le groupe FB créé pour la communauté, vous l’aurez compris, je suis Laura Moisan. J’ai 34 ans, je suis actuellement Community Manager pour le blog mais aussi et surtout en reconversion professionnelle pour être coach sportive.
Avant, j’étais responsable marketing et communication. Mais ça, c’était avant… Car j’ai décidé de donner un tout autre sens à ma vie. En 2019, j’ai suivi la Prépa Online du blog et je suis maintenant entrée en formation BPJEPS AF option Cours collectifs. Mon alternance se déroule au CREPS de Bordeaux, avec un stage dans l’un des clubs de la franchise Esprit Fitness.
Avant de me lancer dans cette aventure, je me suis posée de nombreuses questions… Tellement de questions que j’ai mis concrètement 5 ans à me décider ! Je vais donc profiter de cet article pour vous livrer mon parcours, avec les craintes, les doutes et les interrogations qui ont fait partie intégrante de mon projet de reconversion professionnelle et de son avancée.
Mes antécédents sportifs
J’ai toujours été sportive depuis mon plus jeune âge. Petite, j’ai pratiqué de multiples activités physiques et sportives, dont la danse et la gymnastique. Et c’est à l’âge de 8 ans que je me suis découvert une passion pour l’équitation. J’ai très vite passé mes galops et débuté la compétition : d’abord à un niveau régional, puis national.
C’est ainsi que je me suis retrouvée à participer à mes premiers championnats de France à l’âge de 10 ans : ce fut le début de 15 années d’entrainement sans relâche et de dépassement de soi. L’adrénaline avant chaque parcours d’obstacles me stimulait au plus haut point, et la fierté de me dépasser tous les week-ends en compétition m’a aidé à gagner confiance en moi.
Mes formations
N’ayant pas la fibre pour les études et étant passionnée d’équitation, je suis rentrée en formation dans les métiers du cheval, après avoir obtenu tant bien que mal mon brevet des collèges. J’ai ainsi travaillé en alternance pendant 4 ans dans des écuries, en commençant par un BEP « Entraînement du cheval de compétition », suivi d’un bac professionnel « Conduite et gestion d’une exploitation agricole ».
Malheureusement pour moi, je n’ai pas su gérer mon temps dont les heures devaient se partager entre les entrainements personnels, les compétitions et l’apprentissage du travail en écuries. Mon manque de maturité à cette époque-là a fait que ma confrontation avec la réalité du métier a tué la passion que j’avais pour le milieu.
En effet, j’ai très vite compris, à mon grand désespoir, que je ne pourrai pas vivre correctement de ce métier d’un point de vue financier. Ce constat m’a dégouté de l’équitation, qui aurait pourtant pu rester une passion exercée à titre amateur. Suite à cette désillusion, accentuée par le fait que ma famille ne me soutenait pas dans ce choix de carrière, je me suis remise en question… Pour me réorienter vers une filière plus générale, à contrecœur.
C’est ainsi que j’ai rebondi sur un BTS « Management des Unités Commerciales », une fois de plus en alternance, que j’ai obtenu avec succès. J’ai ensuite intégré une école supérieure de commerce : ce fut une très courte expérience, le format proposé ne m’ayant vraiment pas convaincue… Car même avec un peu plus de maturité, j’avais du mal à rester en place et les journées passées à écouter des cours théoriques magistraux n’étaient définitivement pas faites pour moi.
J’ai compris durant cette année-là que j’étais avant tout une personne qui avait besoin d’action. J’ai donc décidé de poursuivre mes études avec une licence, puis un master en marketing… Le tout en alternance, comme à mon habitude !
Mon métier initial avant ma reconversion professionnelle
Durant la première année de mon master, j’ai été débauchée par la boîte dans laquelle je faisais mon stage. Cette opportunité m’a permis d’être responsable marketing et communication, et ce, dès ma sortie d’études et pendant une dizaine d’années dans différentes entreprises.
Dans ma première boite, je travaillais pour des enseignes de grande distribution spécialisées dans le sport (comme Go Sport, Décathlon, Foot Locker …). Je me suis vraiment éclatée car c’est un milieu dans lequel je me sentais vraiment bien. J’étais en relation directe avec cet univers, notamment au travers des salons et de la presse dédiés à ce réseau professionnel. Ce furent mes meilleures années professionnelles.
Par la suite, je me suis orientée, malgré moi, vers des entreprises qui étaient toujours en lien avec le milieu de la grande distribution, mais sur des thématiques qui me faisaient nettement moins vibrer, telles que l’automatisation des missions dans la gestion de projets technologiques.
C’est le début de cette frustration qui a fait naître des doutes sur mes choix de carrière et sur mon avenir professionnel.
Des années de frustrations
La fin de mes études dans le milieu du cheval a également été la fin de ma carrière sportive. Ayant concentré toute mon attention sur la pratique unique de l’équitation pendant 15 ans, j’ai stoppé le sport de façon radicale à l’arrêt de celle-ci.
Vous l’aurez compris : mon année en école de commerce à rester enfermée toute la journée ne m’a pas séduite du tout ! Et pourtant, j’ai persévéré dans mes études… Dans le but d’obtenir une « bonne place » dans un bureau, avec un bon salaire, tous mes week-ends, mes 5 semaines de congés payés par an, mes RTT… Et toute la farandole d’avantages que les entreprises nous vendent pour nous faire rêver. Le bon vieux schéma classique, pour lequel nous sommes formatés finalement !
Pour le coup, je ne pourrais pas dire que je n’ai pas essayé… J’ai été jusqu’au bout de ce mirage. Je suis restée 10 ans, enfermée entre 4 murs à tourner en rond comme un lion en cage. J’ai bougé d’entreprise tous les 3 ans, dans l’espoir de « changer d’air » et d’environnement… Avant le craquage total.
Bref, j’ai mis du temps à comprendre que cela n’était tout simplement pas fait pour moi. Ce que j’en retiens ? Une accumulation de frustrations, qui m’ont conduite à une totale perte de confiance en moi… Doublée à une forte impression de m’être perdue en cours de route.
Les répercutions suite à l’arrêt de mon activité sportive
Ma prise de poids fulgurante
Le passage d’un rythme de vie très actif à sédentaire a également eu, outre le mental, de vraies répercutions sur mon physique. Mes habitudes alimentaires ont changé et le manque d’activité physique m’a été fatal !
Les apéros « after-work » en semaine ont remplacé mes entrainements quotidiens, au même titre que les soirées arrosées du week-end ont remplacé mes sorties en compétition. J’ai ainsi pris 20 kilos en l’espace de 2-3 ans… Une transformation physique dont je ne me suis pas spécialement rendue compte tout de suite ; c’est ma famille qui m’a alertée sur le sujet !
Et quand vous entendez votre père qui, sans aucun tact, vous balance : « Ma fille ce n’est pas possible, il faut que tu te reprennes en main : tu as un cul énorme ! », je peux vous assurer que la prise de conscience est extrêmement violente. Effectivement mon reflet n’était plus le même. Mais inconsciemment, j’évitais les miroirs : je me voilais la face en m’habillant de façon simple, de manière à continuer à me sentir à l’aise dans mes vêtements. Pourtant, cette prise de poids fulgurante était bien réelle : l’air de rien, j’étais passée de 53 à 75 kilos !
Un mal-être profond
L’avantage d’une famille sans filtre, c’est que leur discours électrochoc m’a fait ouvrir les yeux. Quand j’ai enfin pris conscience de mon reflet dans le miroir, j’ai d’abord pleuré toutes les larmes de mon corps. Ensuite seulement, j’ai pensé à me reprendre en main sérieusement. J’ai donc pris la décision de tout mettre en œuvre pour perdre ces kilos en trop. Sauf que je ne savais absolument pas comment m’y prendre…
Dans un premier temps, j’ai écouté les différents avis que je pouvais récolter autour de moi et testé de nombreux régimes en vogue à cette période. Sur le moment, cette méthode a plus ou moins bien fonctionné. Mais « l’effet yoyo » qui s’en suivait n’a fait qu’empirer mon obésité, l’élasticité de ma peau en prenant un sacré coup.
Lors de cette période, de vrais complexes ont pris le dessus dans ma vie : c’est ainsi que je suis passée de la jeune fille pétillante et souriante qui dévorait la vie à pleines dents, à la jeune femme frustrée et complexée qui n’osait plus se montrer. Autant vous dire que l’insatisfaction que j’éprouvais dans ma vie professionnelle, couplée au mal être personnel dû à mon physique a été absolument destructrice.
Ma reprise en main
Après plusieurs années de bataille, j’ai compris que je ne pourrai pas atteindre seule mes objectifs. Je n’arrêtais pas de pleurer devant mon miroir et je ne supportais plus mon reflet. J’ai donc décidé de m’inscrire dans une salle de sport afin de chercher l’aide dont j’avais besoin pour me sortir de cette situation.
La reprise du sport en salle de fitness
Dans la première salle de Fitness que j’ai fréquenté, je me suis adonnée à tout genre de cours collectifs et j’y ai très vite pris goût. J’ai notamment découvert les concepts Les Mills, qui ont rythmé la majorité de mes soirées. Parfois, je pratiquais des séances axées cardio-training sur l’espace dédié de ma salle, tout en en observant du coin de l’oeil l’espace musculation…
Comme ça, de loin, pour le plaisir des yeux et des beaux athlètes qui s’y entrainaient… Mais pas que ! Car à ce moment-là, l’idée d’en faire autant commençait à me titiller, mais je ne savais absolument pas comment m’y prendre : la musculation, c’était vraiment l’inconnu pour moi !
Puis, à force de trainer mes baskets en cours collectifs j’ai retrouvé une certaine tonicité musculaire et perdu quelques kilos superflus. Mais mon surpoids était toujours présent. J’étais face à un mur et j’avais besoin d’être davantage accompagnée pour atteindre mes objectifs. J’ai donc commencé à poser des questions à mes profs de cours collectifs, en exposant ma problématique à demi-mots. En effet, ce n’était pas du tout évident de me livrer sur mes complexes.
L’un des coachs m’a accompagné sur le plateau de musculation pour m’expliquer le fonctionnement des machines et m’a proposé d’établir un petit programme personnalisé. Ce dernier était essentiellement composé de cardio en échauffement, suivi de quelques exercices de renforcement musculaire sur les fameuses machines qui m’impressionnaient tant, et finissait par un circuit abdos.
C’est à ce moment-là que je me suis familiarisée avec l’espace musculation de la salle et que j’ai enfin fait connaissance avec les « musculeux », ceux-là même qui ont toujours été présents pour me donner des conseils, quand ils me voyaient en déperdition sur certains exercices.
Etant donné qu’à cette période de ma vie, je changeais souvent d’entreprises et qu’à chaque fois je choisissais une salle proche de mon nouveau lieu de travail, j’ai ainsi fréquenté de nombreux établissements en l’espace de 10 ans. Parmi eux, des enseignes connues et réputées telles que le CMG, Amazonia, L’Orange Bleue, Giga FIT, les Cercles de la Forme, Magic Form, Fitness Park… Mais aussi des petites salles et studios indépendants. Cette grande variété de structures que j’ai explorée en tant que cliente, m’a permis de faire une idée plus concrète de la réelle diversité qu’offre le secteur des activités de la forme.
La rencontre avec mon coach sportif
Pour être totalement transparente avec vous, j’avoue que je suis une personne qui aime bien rester dans ma petite zone de confort… Seule, je n’en sors que rarement ! Et les programmes que j’ai suivis dans les différentes enseignes que j’ai fréquentées m’ont permis de gagner en tonicité, de stabiliser mon poids, de pouvoir faire quelques excès sans retomber dans l’effet yoyo… Mais en aucun cas de me débarrasser de tous mes kilos.
C’est en discutant avec un coach, que j’appréciais particulièrement, à la fin d’un cours de circuit training qu’il m’a proposé de me coacher de façon personnelle pour m’aider à atteindre mes objectifs. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le Personal Training !
Ce coach m’a établi un programme haut en cardio dans un premier temps et en parallèle, je me suis lancée dans un rééquilibrage alimentaire. Nous avons pris mes mensurations, mon poids, des photos… Et je me suis lancé le défi d’arriver au bout de mon calvaire, une bonne fois pour toute !
Deux fois par semaine, j’avais mes coachings et le reste du temps, je continuais à suivre des cours collectifs. A cette même période, je me suis également mise à la course à pied, avec des copines. Au début, je me suis donné des objectifs modestes comme les courses officielles de 5-6 kilomètres, afin de m’inciter à m’entrainer de façon régulière. Puis, rapidement, je suis passée sur des formats plus ambitieux de 10 kilomètres.
A chaque séance de coaching, je sortais de ma zone de confort, je dépassais mes limites : je choquais mon corps, clairement, et terminais complètement vidée ! C’est à ce moment précis que je me suis souvenue de toutes mes années d’équitation et de dépassement de soi, du grand kiff que cela me procurait. Je me sentais enfin vivante ! J’ai retrouvé mon mental de battante et ça m’a permis de reprendre confiance en moi. J’ai passé plusieurs mois sur ce programme, qui a évolué avec le temps et j’ai ainsi perdu 15 kilos, ce qui était déjà une belle victoire !
Je suis vraiment fière de ma transformation physique et mentale. Et j’espère avoir l’occasion un jour, de pouvoir aider à mon tour des personnes à atteindre des objectifs tels que celui-ci.
La naissance de l’idée de reconversion professionnelle
A force de fréquenter différentes salles, en pratiquant tout un tas de cours collectifs (notamment les concepts de type PUMP, RPM ainsi que les cours plus traditionnels comme le STEP, le CAF ou encore le stretching), et en m’entrainant sur le plateau de musculation avec l’aide de différents coachs, le sport a de nouveau fait partie intégrante de mon quotidien.
J’ai retrouvé un équilibre qui me permettait d’avancer plus sereinement dans ma vie. Et à chaque nouveau changement de lieu de vie ou de travail, je prenais soin de sélectionner ma nouvelle salle de sport, avant tout en fonction de l’ambiance des cours collectifs. Je demandais systématiquement à faire plusieurs essais car OUI, j’étais devenue une cliente exigeante !
Et pour cause : le charisme de certains profs de cours collectifs forçait l’admiration. Je me disais d’ailleurs souvent : « J’aimerais trop lui ressembler, pouvoir transmettre l’énergie qu’il dégage et qui me fait tellement de bien en tant qu’adhérente ! ».
C’est précisément à ce moment-là que j’ai commencé, durant mes « cours co », à m’imaginer secrètement sur l’estrade, à la place du prof. Je parlais parfois de cette ambition secrète à des collègues en soirée. Ils me disaient ne pas être surpris et qu’ils me voyaient plutôt bien dans ce domaine. Puis, ils concluaient par cette plaisanterie : « Vu le nombre d’heures que tu passes à la salle ça pourrait être rentable d’être rémunérée !».
La confession
En juin 2017 je suis arrivée à une période de vrai ras le bol dans ma vie professionnelle, où mes contrats ne dépassaient même plus la période d’essai… Je ne trouvais pas ma place dans les entreprises, je n’avais plus la motivation de me lever le matin et j’étais complètement dégoutée de ce rythme « métro, boulot, dodo ».
J’ai donc décidé, à la fin de mon dernier contrat, de m’inscrire à Pôle Emploi et me donner du temps avant de me relancer dans des recherches.
Et c’est un matin, en plein échauffement de mon coaching perso, que j’ai confié à mon coach que j’aurais bien aimé devenir prof de cours collectifs. Il m’a alors répondu : « Qu’est-ce-qui t’en empêche ? Tu as la condition physique, tu es pleine de pep’s : alors fonce ! ».
Puis, il me parle brièvement de sa propre reconversion professionnelle, notamment de « BP » et de « CQP ». Le sérieux de sa réaction m’a fait comprendre que cette reconversion professionnelle était possible !
L’encouragement de mes proches dans ma reconversion professionnelle
Quand j’ai commencé à parler de cette idée de reconversion professionnelle à mon entourage proche et à ceux qui avaient suivi les aventures de ma transformation physique, j’avais vraiment peur d’être incomprise.
Contre toute attente, ils ont été unanimes sur le sujet et n’ont pas hésité à m’encourager d’un : « On te voit trop bien dans ce milieu, ça correspond tout à fait à ton tempérament ! ».
Ces retours positifs m’ont permis de rêver un peu plus. Mais inlassablement, je revenais vite à la réalité avec des questions de sécurité telles que : l’abandon de l’expérience professionnelle acquise dans un domaine, la perte d’un niveau de salaire confortable, la mise en péril d’une certaine sécurité de l’emploi, etc.
C’est finalement mon mari, qui vivait ma frustration de façon quotidienne, qui m’a convaincue de me lancer. Il constatait que dans les bureaux j’étais frustrée, que j’en perdais ma joie de vivre et que cela avait des répercussions sur notre vie de famille.
Il m’a rappelé que le plus important, c’est d’être épanouie. Le fait qu’il m’apporte son soutien m’a rassurée sur les doutes qui polluaient mon rêve, notamment financiers.
Mes craintes et mes doutes sur ce projet de reconversion professionnelle
Quand j’ai entendu le nom des formations sportives évoquées par mon coach, l’idée de me lancer dans une reconversion professionnelle a fait 3 tours dans ma tête. Je suis à la fois vive d’esprit dans les prises de décision, et en même temps assez frileuse… Par peur de me planter sans nul doute. De fait, je ne me laisse que rarement le droit d’échouer.
Mais là, ce changement de vie me taraudait de plus en plus et je me suis posée 1 000 questions en l’espace de quelques jours :
- Ne suis-je pas trop âgée ? 34 ans, c’est peut-être un peu tard pour songer à devenir coach… Comment vais-je faire dans 5 ans, quand je serais « vieille » pour le métier ?
- J’aime suivre les cours collectifs, ça c’est certain… Mais de là à les enseigner, ce n’est peut-être pas la même limonade ?
- Comment est-ce que je vais pouvoir enchaîner les nombreuses heures de cours co ? Vais-je assumer physiquement ?
- Je quitte un salaire confortable, OK, mais concrètement : dans quoi est-ce que je me lance ? Vais-je réellement pouvoir vivre de cette activité ?
- J’ai des horaires de bureaux et tous mes week-ends… J’ai 8 semaines de congés payés par an et des récups… Quel est le rythme de travail pour un coach ? Vais-je devoir bosser tout le temps quand les autres sont en repos ?
- Pourquoi est-ce que je veux vraiment faire ça ? Pour garder la forme uniquement, suite à mes problèmes de poids, ou est-ce que ma motivation est plus profonde que ça ?
- Quel est mon projet sur le long terme ? Où est-ce que je me vois dans 5 ans ? Puis dans 10 ans ?
- En bref : suis-je vraiment faite pour ce métier ?
Et encore, je ne vous cite pas toutes les questions que je me suis posée au sujet de ma reconversion professionnelle, mais uniquement les principales. Celles qui revenaient (beaucoup trop) souvent… Tellement de questions d’ailleurs, que je me suis dit que je devais absolument les creuser pour y apporter des réponses.
Le passage à l’action
Mes premières recherches
Je me suis mise à faire des recherches sur ces fameuses formations sportives, à savoir le BPJEPS et le CQP, mais aussi sur la reconversion professionnelle en général et la réalité de la vie des coachs sportifs (rythme de travail, base de salariale, durée de carrière, etc).
Très vite, je suis tombée sur le blog Réussir son BPJEPS et je me suis inscrite à la newsletter de Frédéric Balussaud. J’ai ainsi pu prendre connaissance de nombreux témoignages de personnes qui ont réussi leur reconversion professionnelle dans le milieu du coaching sportif : ils avaient l’air tellement épanouis que l’idée de me lancer moi aussi a de plus en plus trotté dans ma tête !
Mais je revenais toujours à la même peur, cristallisée par cette pensée toxique : « Je n’ai quand même pas fait toutes ces années d’études et obtenu un salaire et un rythme de travail confortables pour rien ? ».
Et pourtant, la réponse à cettequestion que je me posais à la fin de chaque journée de bureau restait invariablementla même : « Je déteste ma vie, je déteste mon job. Je suis énervée et fatiguée de bosser avec tous ces c*** dans un environnement de m**** !!! ».
C’est à force de retomber sur la même conclusion et poussée par l’encouragement de mon mari, que j’ai enfin pris mon courage à deux mains pour lancer les premières démarches de cette reconversion professionnelle tant désirée.
L’incompréhension des informations
Lorsque j’ai commencé ma récolte d’informations, j’ai vite compris qu’il y avait des tests physiques à passer et que j’avais besoin d’un brevet en secourisme. J’ai donc imprimé le détail des tests, trouvé sur le site d’une école pas loin du lieu de vie qui était le mien à ce moment-là et je me suis inscrite à une formation PSC1 dans la foulée.
La machine était lancée ! Sauf que, des informations disponibles, il y en a plein la toile : et alors pour s’y retrouver, c’est quand même laborieux… Je m’étais bien procuré le descriptif des concours d’entrée proposés par différents centres afin de m’entrainer, seulement, je n’avais pas compris qu’il y avait une différence entre les TEP et les tests de sélection. Je partais déjà sur une mauvaise base : L.O.L !
Je me suis donc vite dit que ça avait l’air compliqué de s’y retrouver. En effet, j’ai cherché autour de moi si quelqu’un s’y connaissait un peu mieux, mais personne n’avait de réponse claire et structurée à me donner. Quand j’appelais les écoles, on me parlait avec un jargon composé de termes que je ne comprenais pas. Concrètement, j’étais seule face à une montagne d’informations décousues, sans savoir comment les trier et surtout par où commencer ma préparation.
C’est finalement un soir, alors que j’étais en pleine recherche pour essayer de comprendre tout ce méli-mélo, que je me suis inscrite à un webinaire organisé par Fred et Camilia, qui proposait d’en savoir un peu plus sur la marche à suivre pour entrer en formation de coach sportif, notamment dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
Ma rencontre avec Fred et Camilia du blog Réussir son BPJEPS
A la suite du webinaire de Fred et Camilia, j’avais bien compris et assimilé les étapes à suivre pour ma reconversion professionnelle dans le coaching sportif. J’ai également très vite saisi que je n’allais pas y arriver seule. Je ne me sentais pas capable de démarrer ce processus de reconversion en devant continuer à gérer mon emploi, ma vie de famille, mes entrainements spécifiques… J’avais besoin d’être accompagnée dans cette démarche.
Plus j’avançais dans ma réflexion, plus je ressentais le besoin d’être entourée de personnes avec qui échanger sur le sujet, afin de pouvoir m’entrainer dans le bon sens et me préparer le mieux possible aux concours d’entrée des écoles. J’ai donc décidé de me consacrer pleinement à ce projet de reconversion, en mettant ma vie professionnelle en suspens le temps d’une année.
Ce rêve d’être coach sportive metenait beaucoup trop à cœur, il n’était pas question de faire les choses àmoitié. Je n’avais pas le droit à l’erreur et je me devais de mettre toutes les chances de mon côté !
Lorsque j’ai contacté le blog pour me renseigner sur la Prépa Online, j’étais encore sceptique à propos de moi-même et de ma légitimité à mener ce projet. Mais à la suite d’un entretien avec Fred (au cours duquel il m’a bien cuisinée !), j’ai passé un cap. Lui était totalement convaincu du bien-fondé de ma reconversion professionnelle et il m’a donc proposé d’intégrer la promo 2019 de la Prépa Online. Grâce à cette opportunité, mon projet est enfin devenu concret.
La Prépa Online
Un choix qui a conforté ma décision de reconversion professionnelle
La Prépa Online m’a permis de bien comprendre là où j‘allais mettre les pieds et m’a confortée dans ma décision de reconversion professionnelle. Lors des webinaires animés par Fred et Camilia, j’ai pu appréhender les différentes thématiques qui composent la formation BPJEPS AF.
Sur les modules à l’option Cours collectifs, j’ai vite compris qu’enseigner n’allait pas être si simple que ça ! Nous avons appris à travailler sur le rythme de la musique, comment construire un cours chorégraphié et bien d‘autres choses qui m’étaient inconnues, et ce malgré des années de pratique comme participante fidèle et assidue !
En dépit de la difficulté que j’ai eue dans la mise en application des cours donnés, la Prépa Online m’a vraiment convaincue de vouloir faire le métier de coach sportif. Sur la partie physiologie notamment, qui était une grande découverte pour moi, tous les contenus m’ont semblé très intéressants, et ce, même s’ils étaient assez complexes à étudier. C’est d’ailleurs là que j’ai compris que la formation BPJEPS AF allait me demander beaucoup de travail et d’investissement. Et j’ai vu en cela un super challenge à relever qui m’a encore plus motivée.
Très rapidement, nous avons créé un groupe avec mes camarades de promo. Je pouvais enfin partager mes doutes, mes craintes et mes interrogations : et à ma grande surprise, je me suis rendu compte que nous avions tous les mêmes ! En plus de ça, nous avions la chance d’être plusieurs sur la région parisienne, ce qui fait que nous nous sommes donné rendez-vous pour aller à des salons sur la formation des métiers du sport et certaines journées portes ouverte d’écoles qui nous intéressaient.
Le fait d’avoir partagé ces 3 mois de préparation, notamment au travers d’un séminaire intensif organisé en présentiel, a créé des liens forts et c’est ensemble que nous avons avancé tout au long de la Prépa Online, dans nos projets respectifs de reconversion professionnelle.
Mes TEP
Au moment de passer mes TEP, je vivais encore en Ile-de-France. Je me suis donc inscrite au CREPS deChâtenay-Malabry pour la session de Février 2019 car les épreuves ne me paraissaient pas spécialement compliquées.
Pour les cours collectifs, je n’étais pas inquiète : je répétais les enchaînements de manière quotidienne, et grâce à la Prépa Online, j’avais le référentiel de la chorégraphie de STEP qui me permettait de réviser correctement les pas à reproduire.
En revanche, je n’étais pas tout à fait au point sur la traction et le Luc Léger. Mais comme à cette époque, je préparais un semi-marathon en parallèle de mon entrée en formation, j’avais une bonne endurance cardio. Et pour ce qui est de la traction, j’avais commencé à la travailler quelques semaines avant. Je partais donc plutôt confiante quand-à la réussite de ma performance physique.
Le jour J, je me suis présentée aux TEP et la première épreuve était le Luc Léger. Les femmes passaient avant les hommes : j’ai décidé de me mettre en première ligne, afin de ne pas avoir le temps de réfléchir à ma performance et de stresser. On nous a donné les consignes de l’épreuve et le top départ a été lancé. Soulagement suprême : j’ai réussi à valider le Luc Léger ! J’étais vraiment limite, ce qui fait que j’ai mis beaucoup de temps à récupérer après l’épreuve…
Et malheureusement, le groupe de filles qui avait validé le Luc Léger a été appelé pour passer directement les épreuves de musculation. Nous n’avons eu que quelques minutes d’échauffement avant d’être testées sur la traction, le développé couché et le squat. J’étais encore épuisée de l’effort réalisé pendant le Luc Léger et n’ai pas pu donner le meilleur de moi-même. Ce jour-là, ma traction n’est pas passée et j’ai été éliminée d’office : je n’ai pas pu passer les autres mouvements. Cela étant, même si je n’avais pas eu la fatigue de l’épreuve d’endurance dans les jambes, je savais que je ne réalisais pas encore ma traction… J’étais donc déçue, mais pas surprise.
J’ai ensuite été dirigée vers le test de cours collectifs qui consistait à suivre une séance de 60 minutes, composée de : 20 minutes de STEP, 20 minutes de renforcement musculaire et 20 minutes de stretching. J’ai validé avec succès les trois parties de cette épreuve, j’avais donc l’option Cours collectifs dans la poche ! Il ne me restait plus qu’à travailler cette fichue traction, pour espérer obtenir mon accès à l’option Haltérophilie-Musculation.
Je me suis réinscrite à une nouvelle une session de TEP qui était organisée en avril et j’ai bossé comme une malade ma traction afin de pouvoir valider le reste des épreuves. Le jour où ma traction est passée pour la première fois pendant mon entrainement, j’étais tellement euphorique que je suis descendue un peu précipitamment de ma barre en me « vautrant comme une merde » ! Résultat des courses : je me suis fait une entorse avec rupture totale des ligaments… A juste une semaine de repasser mes TEP. Apparemment, ce n’était pas mon heure. J’ai dû reporter mes épreuves à contre-cœur.
Après 9 semaines d’arrêt, où je ne pouvais absolument pas courir, ma traction passait toujours mais je n’atteignais plus le palier minimum demandé au Luc Léger. J’ai quand même retenté mes TEP en me disant : « Je vais serrer les dents et l’avoir ! ». Mais malheureusement, je n’ai jamais réussi à valider ce maudit Luc…
Mes concours d’entrée
C’est finalement avec des TEP validés uniquement dans l’option Cours collectifs que je me suis présentée aux écoles que je souhaitais intégrer. Entretemps, j’avais quitté la région parisienne pour m’installer sur Bordeaux où j’ai postulé à 2 centres, dont le prestigieux CREPS. A ce moment-là, j’avais encore pour ambition de repasser mes TEP sur les dernières sessions prévues en septembre afin de pouvoir suivre les 2 options.
Dans le premier organisme où je me suis rendue, j’ai fait part de cette éventualité en posant la question suivante à l’équipe pédagogique : « Est-ce que je peux passer les tests de sélection dans les 2 options, sachant qu’il me manque encore les TEP Haltérophilie-Musculation mais que je prévois de repasser en septembre avant la rentrée ? ».
Ce jour-là, le jury de cette école m’a demandé de choisir entre :
- Présenter les tests de sélection en cours collectifs uniquement, pour pouvoir entrer en formation en septembre sur une formule mono-option ;
- Revenir une fois lees TEP Haltérophilie-Musculation validés, pour intégrer la formation en double-option, mais sur la rentrée suivante, c’est-à-dire en janvier.
J’ai pris 10 minutes de réflexion pour peser le pour et le contre. C’était extrêmement dur d’avoir à prendre une décision en si peu de temps, mais j’ai finalement décidé de ne pas poursuivre les tests de sélection de cette école. Je voulais absolument tenter les deux options, quitte à repousser mon entrée en formation de quelques mois.
Le lendemain, j’enchainais avec les tests du CREPS, pensant devoir me confronter au même scénario. Pour être honnête, j’y suis allée en mode détente, juste pour l’expérience… En effet, pour moi le CREPS était une référence, et je ne pensais pas avoir le niveau pour intégrer ce centre de formation.
Ce jour-là, j’ai retrouvé Christophe, un de mes camarades de la Prépa Online, qui, en reconversion professionnelle comme moi, postulait lui aussi à cette école. Nous avons commencé par l’épreuve écrite que j’ai trouvé plus complexe que celle que j’avais passé la veille. Le sujet était :
- Définissez et détaillez les différents cadres professionnels d’un éducateur sportif AF.
- Quels sont les différents types de public que vous serez amenés à encadrer ?
- Cas concret :
- Choisissez un public ;
- Choisissez un objectif ;
- Construisez la première séance d’une heure avec ce public, justifiez vos choix pédagogiques.
Après l’épreuve orale, j’ai reposé la question cruciale concernant ma situation sur les TEP. Contre toute attente, ce jury-là m’a répondu que je pouvais passer les tests de sélection de l’option Cours collectifs, et que si je parvenais à valider mes TEP Haltérophilie-Musculation avant la rentrée de septembre, j’aurais aussi la possibilité de passer un rattrapage pour les tests de sélection de l’option manquante. Ce qui signifiait que j’avais, contrairement à l’autre école, une chance de pouvoir rentrer sur une formule double-option dès septembre.
J’ai été agréablement surprise de la compréhension de l’équipe pédagogique et de la souplesse dont il faisait preuve à l’égard de mon projet de reconversion professionnelle. Après cet échange, nous avons enchaîné avec l’épreuve de fitness, suivie de celle de musculation. J’ai simplement observé cette dernière, avant de finir par mon entretien oral.
Une fois les épreuves terminées, l’équipe pédagogique s’est réunie pour délibérer. Avec 20 candidats pour 16 places, les résultats devaient être affichés quelques heures après. J’ai décidé de rester sur place pour attendre le verdict, en compagnie de quelques autres personnes toutes aussi impatientes que moi. Le suspens était insoutenable. 3 heures plus tard, la liste des candidats admis était fin prête. Quand j’ai vu mon nom inscrit sur la feuille, ainsi que celui de Christophe, je n’y croyais absolument pas. J’étais tellement heureuse !
Mais qu’en était-il de mes démêlés avec l’option Haltérophilie-Musculation me direz-vous ? Et bien, j’ai retenté mes TEP une nouvelle fois en septembre, mais rien à faire… Le Luc Léger ne passait toujours pas. J’ai donc dû me résoudre à ne faire qu’une option, mais qui était toutefois celle qui avait le plus d’importance à mes yeux : et ça, c’était déjà un bon point ! Malgré un objectif partiellement atteint, je me suis efforcée de ne pas me focaliser sur l’échec du Luc Léger, mais plutôt de voir le côté positif : j’étais admise en formation, mon rêve de reconversion professionnelle dans le coaching sportif allait enfin devenir réalité !
L’aboutissement et l’accomplissement
Mon entrée au CREPS
C’est donc en septembre 2019 que j’ai fait mon entrée au CREPS de Bordeaux. Grace à la Prépa Online, l’ensemble du premier trimestre n’a été qu’une formalité. Comme nous avions déjà abordé les différents sujets qui étaient présentés en cours, j’avais une longueur d’avance sur les autres qui découvraient tout. Je n’ai eu besoin que d’approfondir certains points, ce qui a réduit considérablement le volume de mon travail personnel.
Ce gain de temps et d’énergie m’a grandement soulagée, au vu du rythme effréné de la formation et du stage. En effet, Fred et Camilia nous avaient prévenus que la formation BPJEPS AF allait être une année intense… Je peux maintenant le confirmer : c’est une année très, très, très dense ! Et avec du recul, je suis même contente de n’avoir qu’une seule option à valider, car je ne suis pas sûre que j’aurais pu tenir le rythme avec les 2 options en même temps !
Mon stage
Concernant mon stage, je suis vraiment bien tombée. Ma tutrice m’a permis d’évoluer de façon progressive sur l’encadrement des cours collectifs. De septembre à octobre, j’ai suivi ses cours comme une participante. Puis, de novembre à décembre, j’étais sur la scène pour servir de modèle, pendant qu’elle donnait les consignes de placement et de sécurité au groupe. Enfin, dès janvier, j’ai commencé à donner quelques séquences de cours (échauffement, retour au calme), ce qui m’a rapidement amenée à animer des séances complètes. Tout au long de cet apprentissage, j’ai toujours été accompagnée et soutenue par ma tutrice, qui n’a eu de cesse de m’apporter des retours à la fois constructifs et bienveillants.
Mes objectifs post-formation
Après 7 mois de formation, je suis vraiment satisfaite de de mon évolution, et je suis plutôt sereine pour la suite de mon parcours de reconversion professionnelle. Je projette de passer des formations complémentaires en Pilates et Yoga, en plus de celles où suis déjà inscrite pour les prochains mois (ZUMBA, RPM et PUMP). Ainsi, quand je sortirai diplômée du CREPS en juin 2020, j’aurai un CV suffisamment conséquent qui me permettra de trouver du travail dans les salles de Fitness.
Par ailleurs, je continue à m’entrainer au Luc Léger, dans l’espoir d’acquérir mon option Haltérophilie-Musculation et d’élargir mes compétences au Personal Training. Ce n’est pas encore gagné, mais je ne lâche rien !
Conclusion
Après coup, j’ai l’impression que de nombreux signes ont toujours été présents dans mon parcours de vie, mais que je n’ai pas pris le temps d’y prêter attention. Si j’avais su les lire, je me serais certainement lancée bien plus tôt dans cette reconversion professionnelle.
L’orientation n’est pas une chose évidente quand nous avons peu d’expérience de vie. Mais je pars du principe que le chemin que j’ai suivi m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui. Chacune de mes expériences m’a enrichie, et m’a apporté quelque-chose de différent, que ce soit professionnellement ou personnellement.
Si c’était à refaire, je repasserais par la Prépa Online car cela m’a permis de réussir haut la main ma reconversion professionnelle, notamment sur la partie écrite et orale des concours d’entrée. En effet, quand nous avons quitté les bancs de l’école depuis plusieurs années, ce n’est pas toujours évident de se remettre en condition !
J’ai pu être accompagnée pas à pas dans mon projet de reconversion professionnelle, en étant entourée de formateurs compétents, qui ont répondu à toutes mes questions. Humainement, j’ai fait des rencontres d’une valeur inestimable, et, comme je vous l’ai dit, chacune d’entre elles m’a apporté quelque-chose dans ma vie. Grâce au blog Réussir son BPJEPS, j’ai aujourd’hui l’opportunité de lier mon ancien métier de responsable marketing à ma nouvelle activité de coach sportive, au travers du poste de Community Manager.
Pour résumer, je dirais que je suis à présent une femme épanouie et heureuse d’avoir eu le courage d’oser m’engager dans une reconversion professionnelle. Et j’ai plein d’idées à mettre en place pour cette nouvelle vie ! Par exemple, je souhaiterais ouvrir, après quelques années d’expérience comme prof de fitness et personal trainer, ma propre salle de sport.
Je ne sais pas encore exactement où, quand, comment… Mais peu importe, car j’ai bien assez de temps pour mûrir ce projet, que j’aurai plaisir à vous livrer un jour. Alors à bientôt j’espère, pour la suite de cette aventure unique, celle d’une vie : ma reconversion professionnelle dans le coaching sportif !
Hello la communauté de coach sportif,
Je suis Laura Souillard, anciennement responsable marketing et communication. En 2018, j’ai pris mon courage à deux mains pour arrêter de rêver ma vie et commencer à vivre mes rêves !
Il paraît que : « Faire ce que tu aimes c’est la liberté. Aimer ce que tu fais c’est le bonheur ».
C’est donc sans hésiter que je suis passée de la liberté au bonheur en 2020 avec l’obtention de mon BPJEPS AF. Si tu souhaites en savoir plus sur ma reconversion professionnelle, je t’invite à lire mon article : https://reussirsonbpjeps.com/reconversion-professionnelle-coach/ tu verras que c’est une décision que j’ai mis plusieurs années à prendre et que je ne regrette absolument pas aujourd’hui 🙂
Le parcours de Laura est édifiant mais pas si rare… Tous ceux qui doutent peuvent s’inspirer de sa détermination et de son courage et se rendre compte que les doutes et les difficultés qui les assaillent nous sont arrivés à tous, d’une façon ou d’une autre, mais qu’on peut quand même y arriver. Merci à elle !
Un grand merci pour ton témoignage Laura!
J’ai 30 ans et je suis actuellement en reconversion professionnelle et je me reconnais fortement dans ton histoire. Les blocages et le passage à l’acte dont tu parles sont les plus difficiles à passer. De plus, je suis en Belgique où le chemin d’accès à la profession est un peu nébuleux (et ne parlons pas des reconnaissances entre pays).
Te lire m’a vraiment rassurée et encouragée.
Encore merci 🙂
Bonjour Laura,
Je suis prête à me lancer dans ma reconversion professionnelle pour devenir enseignante de Pilates et de Zumba.
Le diplôme Bpjeps est il obligatoire en France ?
Est il reconnu en Suisse ?
Quelle formation est obligatoire ?
Merci d’avance pour tes conseils 🙂
Bonjour Léa,
Je te réponds car Laura ne travaille plus pour le blog.
En France, pour pouvoir enseigner le Pilates et la Zumba contre rémunération, il est obligatoire d’avoir un diplôme reconnu par l’Etat, de type BPJEPS AF, CQP IF ou CQP ALS AGEE.
Je ne connais pas la législation en Suisse.